L'infanterie de ligne (époque impériale)
Uniforme du fantassin :
Képi à turban et calot garance et à bandeau foncé orné du numéro du régiment en drap garance découpé. Passepoils bleu foncé sur les coutures et le turban. Jugulaire noire fixé à l'intérieur du képi. La coiffure prévue au départ était le shako, mais fin juillet début août les hommes commencent à les abandonner le long des routes au profit des képis. Cela dit, il ne fait aucun doute, en revanche, que des unités ont combattu avec le shako à Spicheren par exemple, de nombreuses plaques retrouvées sur le champ de bataille en témoignent. Les officiers et les sous-officiers portaient la tunique mais les hommes la capote. Elle est confectionnée en drap gris fer bleuté, croissant sur la poitrine, et fermant par six gros boutons de laiton portant, comme les autres, le numéro du corps. Le fantassin français doit la porter en pleine été. Le collet sans passepoil est orné de chaque côté de pattes de drap garance découpées en accolade. Cravate bleue ciel. Epaulette de laine écarlate maintenues par des brides de la couleur du fond et un petit bouton près du col. Dans le dos, deux martingales servent à ajuster la capote à la taille de l'homme et sur le côté gauche une patte soutient le ceinturon. Pantalon en drap garance - symbole du fantassin français - sans passepoil tenu par des bretelles et enfoncé dans de hautes guêtres de toile blanche. Equipements en cuir noir à plaque et coulants de cuivre. La poche à cartouches peut être en forte toile ou en cuir noir. Sac de cuir fauve, couverture roulée dans la toile de tente, mâts et piques de tente, gamelle individuelle, bidon, quart et musette de toile blanche complètent le paquetage. Fusil modèle 1866, chassepot, avec son sabre-baïonnette à poignée en cuivre, la croisette en acier et le fourreau en fer.
infanterie de ligne au combat
Tambour et clairon
Uniforme de l'officier :
Képi modèle 1858 à turban garance et à bandeau très foncé ou noir remplace le shako modèle 1867. Tresses plates en or formant un nœud hongrois sur le calot et descendant le long des coutures du turban. Fausse jugulaire tenue par deux petits boutons au-dessus de la visière et deux tresses sur le turban pour indiquer le grade, le tout en or. Tunique modèle 1867 à col et passepoils jonquille et boutons or. Les épaulettes ne sont pas portées; il ne subsiste que les brides. Elles sont bleu foncé doublées de jonquille; cette doublure dépassant légèrement de chaque côté forme passepoil. Les insignes de grade sont reportés sur les manches comme dans la marine. La nouvelle tunique en drap noir est inconfortable par temps de grosse chaleur car elle doit se porter croisée sur deux rangées de 7 boutons dorés et on ne peut la laisser ouverte, comme avec l'ancienne, sans faire débraillé. La manteau ou caban modèle 1861 n'a pas encore été remplacée par la nouvelle capote d'officier est porté en sautoir, la doublure garance en dehors. Sur le ceinturon de cuir verni noir, un pistolet du commerce, acheté juste avant le départ, dans un étui de toile ou de cuir. Et, généralement porté en sautoir, une petite sacoche de cuir noir. Pantalon garance semblable à celui de la troupe, mais en drap fin. Il va rapidement se porter dans des guêtres de chasse, voire des guêtres de troupe ou enfoncé dans des bottes, ou tout simplement retroussé. Sabre d'officier inférieur modèle 1855 à lame très légèrement cambrée. Poignée en corne de buffle à garde en laiton doré avec dragonne de petite tenue en soie noire.
Les chasseurs à pied
La tenue de départ en campagne théorique était le shako, la veste, la pélerine à capuchon et le pantalon de drap. En fait, comme l'infanterie de ligne, le shako est abandonné au tout début août et la tunique croisée de 1868 ne supplante toujours pas la basquine; les vêtements sont, en effet, conservés jusqu'au terme de la durée légale. Képi de drap bleu foncé à passepoils et numéro jonquille. Habit tunique de 1860, basquine, également bleu foncé passepoilée au col, aux parements, devant et tout autour de la jupe, y compris les fentes de côté, de jonquille. Boutons en étain demi-bombés, estampés en relief d'un cor de chasse dont le cercle renferme le numéro du bataillon. Epaulettes avec corps et franges en laine vertes et tournantes jonquilles. Cravate bleu de ciel. Pantalon modèle 1868 en drap gris de fer foncé avec passepoil jonquille. (Le modèle précédent, 1860, très bouffant, est dépourvu de passepoil. Il se rencontre encore en 1870. Petites jambières en peau de mouton fauve portée au-dessus des guêtres de toile. Equipements de cuir noirci comme le précédent, mais avec la boucle de ceinturon du modèle chasseur. Havresac et armement identique à celui du fantassin.
1er uniforme
2e uniforme
L'infanterie de ligne (époque républicaine)
Les régiments de marche
L'essentiel de l'armée régulière, c'est à dire les meilleurs éléments, étant prisonnier en Allemagne suite aux défaites de Metz et Sedan, Gambetta recrée une armée avec ce qui reste de disponible. Les régiments de « marche » sont formés avec les débris des armées vaincues, les conscrits inexpérimentés, les réservistes indisciplinés et les volontaires.
Tableau sur la bataille de Champigny d'Edouard Detaille
L'uniforme est le même que durant la période impériale sauf :
- L'absence d'épaulettes.
- Un "M" pour régiment de marche était porté quelques fois sur le képi.
- La couleur du manteau plus sombre que celle réglementaire.
- Les guêtres noires.
- Le manque de boutons aux poignets.
- Le manque de distinctives au col.
Les officiers portaient le même uniforme mais nombreux ceux qui adoptèrent les capotes des soldats ordinaires car elles étaient plus pratiques et moins voyantes.
A la fin de l'empire, il ne reste que 6 régiments réguliers de ligne venant d'Afrique et d'Italie Ils portaient vraisemblablement le même uniforme. C'était le 16e, 35e, 38e, 39e, 42e , 92e.
Les secondes lignes ou "gardes mobiles"
Les gardes mobiles étaient dotés du même équipement que l'infanterie de ligne en théorie à l'exception du pantalon et de l'armement. Le pantalon est bleu foncé ou gris foncé avec un passepoil écarlate sur les côtés. Le képi simplifié de 1868 se porte sans le pompon ou la cocarde. Les gardes mobiles étaient souvent armés de fusil à tabatière.
Mobile de la Seine
Les 18 bataillons 75e Régiment parisien étaient particulièrement bien équipés selon les règlements de mai 1868, bien qu'une distribution partielle de capote d'infanterie sans boutons conduisit à utiliser de curieux expédients. Les unités moins favorisées des gardes mobiles provinciales étaient habillées indifféremment par les marchands de la région. Ils étaient armés du Chassepot.
Le garde mobile qui est un clairon est au centre du tableau "La bataille de Coulmiers"
La bataille de Boutigny
Officier
Gardes mobiles et gardes nationaux
Costumes militaires sous les deux sièges de Paris de 1870-1871
Voici une très riche source uniformologique sur la période républicaine.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b52505837g.r=
L'état-major
Officiers supérieurs
Le général Lamirault
Officiers d'état-major
Rencontre entre des généraux et des mobiles blessés
Retour de patrouille
Le général Faidherbe à la bataille de Bapaume.
Les "volontaires de l'ouest" ou ex-zouaves pontificaux
Les officiers comme les simples soldats portaient l'uniforme de même style que celui des zouaves de 1860 au service du Pape, mais les premiers dans un ton plus clair et plus bleu.
Les volontaires italiens ou "Garibaldiens" ou "chemises rouges" de l'armée des Vosges
Les célèbres uniformes rouges des révolutionnaires datant de dix an plus tôt avaient été conservés par les volontaires italiens combattant pour la France. De nombreux officiers utilisaient des brandebourgs. Ici en compagnie d'un franc-tireur.
L'armée auxiliaire française : "Corps-francs" ou "francs-tireurs"
Ces minuscules unités irrégulières qu'elles aient été officiellement reconnues ou non par les autorités françaises devaient s'équiper et s'armer à leurs frais. En général, ils adoptaient une tenue qui ressemblait ou imitait celle des troupes régulières.
"Francs-tireurs de la Presse"
"Vengeurs de la mort" ornés de petits ossements en ferblanterie sur la poitrine
"Franc-tireur pyrénéen" coiffé du béret basque
Escadrons des Eclaireurs de l'Ouest
L'artillerie, le Génie et les services de santé
Artilleurs à pied et à cheval
Buffleterie blanche avec ses parties métalliques en laiton. Sabre d'artillerie modèle1829 avec fourreau en tôle d'acier et dragonne en buffle blanc et pistolet de cavalerie pour l'artillerie montée. Mousqueton pour les autres.
Artilleurs en manteau (période républicaine)
La charge d'une batterie française par la cavalerie prussienne
Le Génie et Train d'artillerie
Les ambulanciers
La gendarmerie française
La cavalerie lourde: les cuirassiers
La cavalerie de ligne: les dragons et les lanciers
Uniforme de du 7e régiment de dragons: Casque en cuivre jaune au bandeau de vache marine (en fait, du tissu peint tout simplement) de couleur fauve mouchetée de noir sensée imiter la peau du tigre; houppette et crinière en crin noir. La visière est doublée en dessous d'une basane verte collée. Les deux jugulaires sont formées chacune de quatorze anneaux de laiton, montés sur une âme de fort cuir verni noir. Le plumet rouge n'est pas porté en campagne. Habit vert clair (là aussi, vert très foncé, mais d'une nuance plus chaude que celle des chasseur) à distinctive jonquille. Les épaulettes sont entièrement en laine écarlate doublées du même drap de fond. Chevron d'ancienneté écarlate sur le seul bras gauche. Boutons jaunes estampés au numéro du régiment. Le pantalon de cheval est de drap garance avec un passepoil en drap vert comme l'habit, sur les coutures extérieures. Manteau blanc piqu' de bleu commun à la cavalerie. Sabre des carabiniers du modèle de 1854 avec dragonne de buffle blanc et fourreau en tôle d'acier. Les dragons comme la cavalerie légère sont armés de la carabine modèle Chassepot. Uniforme du 12e régiment: Identique au personnage précédent, sauf la tunique et le pantalon. Du modèle de 1868, elle est en drap bleu foncé à distinctives blanches. Couleur que l'on retrouve au col, aux brides d'épaulettes, aux passepoils des devants, des parements, à la patte de parement et aux basques. Le pantalon de cheval, semblable au précédent, comporte un passepoil bleu foncé.
Voir aussi le magazine "Tradition" n°124-125 de juillet août 1997 spécial dragons
Uniforme de lancier: Lancier Kurtka traditionnel avec la nouvelle tunique bleue foncée à distinctive jonquille qui remplace le plastron réversible en 1868 même si celui-ci est encore porté pendant le conflit et le czapska de modèle 1858, qui est le même que celui de la Garde avec toile cirée noire de protection. Les différents régiments sont identifiés par la couleur du col, le passepoil du pantalon et des retroussis. Les 8 régiments ont pour couleur respectifs: 1er (jonquille, bleu, jonquille); 2e (jonquille); 3e (bleu, bleu, jonquille)
Les hussards
Les chasseurs à cheval
Les uniformes français (2ème partie): l'armée d'Afrique
Les zouaves de la ligne
On peut voir sur cette image des zouaves et un officier en tenue de métropole.
Ce sont des régiments constitués de français de métropole. Les différents régiments étaient reconnaissables à la couleur de la fausse poche: garance pour le 1er régiment, blanc pour le 2ème et jonquille pour le 3e régiment.
Clairon en tenue d'été
Le numéro 46 du magazine "Tradition" de novembre 1990 est entièrement consacré aux zouaves de la ligne et de la Garde.
De gauche à droite:
- Officier en petite tenue
- Clairon (attention le turban n'est plus vert à partir de 1868 mais blanc )
- Zouave du 3e régiment (tombeau jaune)
- Zouave en collet à capuchon de fer bleuté
Ce fichier contient une peinture sur Paul Déroulède et son frère, soldat au 3e zouaves lors de la bataille de Froeschwiller, le 6 aôut 1870.
Les tirailleurs algériens ou "Turcos"
Ce sont des régiments constitués de troupes indigènes encadrées par des officiers français.Les différents régiments étaient reconnaissables à la couleur de la fausse poche: garance pour le 1er régiment, blanc pour le 2ème et jonquille pour le 3e régiment.
On peut voir sur cette image des Turcos en tenue d'été.
De gauche à droite:
- Soldat de 1er classe.
- Sergent.
- Tambour.
- Clairon.
De gauche à droite:
- Le sous-officier indigène.
- Le sous-officier.
- les Officiers en tenue de campagne.
Le numéro 94 du magazine "Figurines" de mars avril 1986 traite des "Turcos". En voici deux scans. Ce sont des interprétations d'après les œuvres d'Alphonse de Neuville.
De gauche à droite:
- Un tirailleur en tenue de campagne pendant l'été 1870.
- Un tirailleur durant le terrible hiver 1870-71. Il s'est adapté aux rigueurs du climat en faisant côtoyer effet civil et militaire ou ces guêtres rouges. Cela étant toléré par le règlement.
Turcos en opération
La Légion étrangère
La Légion étrangère étaient constituée d'un régiment de 4 bataillons de 8 compagnies chacun mais la loi lui interdisait de combattre en métropole seul 2 bataillons furent débarqués à Toulon (60 officiers et 1457 hommes) et l'on créa aussi à Tours le 5ème bataillon. Le tout forma un seul régiment (2700 hommes) le 26 octobre qui s'illustra lors de la seule victoire remportée par l'armée de la Loire, celle de Coulmiers. Elle couvrira la retraite de la division après l'action de Cercottes le 3 décembre et subira de grosses pertes. Renforcée par des recrus inexpérimentées, elle se battra dans l'est.
Les différences de l'uniforme de la Légion avec celui des régiments de ligne (règlement de 1867)
Pour la veste :
- Boutons estampés « Régiment étranger »..
- Les parements droits et la patte verticale, munie de trois boutons, sont de drap de fond bleu avec un passepoil écarlate.
- Les passepoils de bordures (bas de jupe et ouverture) sont également écarlates comme les pattes.
Pour le képi :
- Une étoile rouge à la place du numéro du régiment.
La capote :
- Insignes bleus sur la capote.
- Les épaulettes uniques de la Légion toujours portées en campagne. Le 5ème bataillon avait d'anciennes épaulettes vertes avec des croissants rouges seulement, et un insigne « métallique » blanc portant le numéro « 5 » sur le képi.
Les bataillons infanterie légère d'Afrique ou "Bat d'Af"
Les bataillons d’infanterie légère d’Afrique (BILA), plus connus sous leurs surnoms de "Bat d’Af’ " créés en 1832 n'étaient pas des unités disciplinaires au sens strict du terme contrairement à ce qu’on pense. Elles ont néanmoins accueilli dans leur rang les jeunes hommes déjà condamnés dans le civil, au moment ou ceux-ci devaient faire leur service militaire, et des militaires sanctionnés, après leur passage dans des compagnies de discipline. Cependant il est clair qu’il y régnait une discipline bien plus forte que dans les autres unités de l’armée ce qui fit des Bat d'Af des troupes d'élites. Initialement, les soldats du 1er BILA sont les Flore, ceux du 2e Zéphyr, ceux du 3e Chardonnet, puis le surnom de Joyeux s’impose pour tous, bien qu’on entrevoie encore celui de Zéphyr.
En octobre 1870, chaque bataillon a mobilisé 2 compagnies de 250 hommes mais le 5 décembre un seul bataillon se battra avec l'armée de la Loire.Le 13 décembre, le bataillon sera divisé en deux et servira dans le 18e corps.
L'uniforme: C'est un drôle de mélange entre celui de l'infanterie et celui du chasseurs à pied. Les passepoils des manches et du col sont pointus et les boutons argentés comme les chasseurs à pied. Le numéro sur le képi est jaune. Les épaulettes sont vertes et rouges.
Voir Osprey n°237 "French army 1870-71 Franco-prussian war 2 republican troops"
LA CAVALERIE LEGERE D'AFRIQUE
Les Chasseurs d'Afrique
4 régiments furent engagés pendant le guerre de 1870. Le 2è fut présent lors de la grande action de cavalerie de Mars-la-Tour. Le 1er et le 3ème escortèrent l'empereur de Châlons à Metz et le 4ème se joignit à eux pour combattre à Sedan. Chaque régiment était constitué de 4 escadrons, le 5ème étant en dépôt. A la chute de l'empire, il ne restait plus que 8 escadrons qui servirent à mettre sur pied deux régiments de marche complétés par des réservistes.
Tenue caractéristique de campagne: les pantalons étaient décorés avec une bande bleu ciel de chaque côté du passepoil, casquette et veste de petite tenue (modèle 1862). Les officiers avaient un dolmen noir et le pantalons modèle 1862. Les guêtres noires étaient du modèle 1843. Certains officiers préféraient les bottes, d'autres les chaussures. Le grade se remarque au nœud hongrois simple sur chaque manche et il porte le modèle 1822 de sabre de cavalerie Légère. Le couvre-képi n'était pas utilisé en métropole.
Les Spahis
A la suite d’un différent entre la France et la Régence d’Alger, les troupes françaises débarquent à Sidi Ferrus le 14 juin 1830. Après la prise du Fort, l’Empereur, le Dey Hussein Pacha capitule et le corps expéditionnaire pénètre dans la ville. Dès les premiers jours de l’occupation, un jeune cavalier de 22 ans, Yussuf, offre ses services au général de Bourmont, Commandant en chef de l’expédition. Dans un premier temps, interprète auprès des Français, il leur propose de créer un corps de cavalerie recruté parmi les spahis turcs et arabes licenciés. Le retour en France d’une partie du corps expéditionnaire impose la création d’une cavalerie légère. Le général Clauzel, qui a pris la succession du comte de Bourmont, prend la décision de créer une cavalerie indigène. Deux escadrons sont mis sur pied, l’un qui prit le nom d’Escadron de Mameluks est commandé par Yussuf, l’autre par le capitaine d’artillerie Marey dès octobre 1830. Ces escadrons qui prirent le nom de Chasseurs algériens en décembre 1830, sont ensuite rattachés aux régiments de chasseurs d’Afrique tries en 1831. Puis, le 10 septembre 1834 est trie le corps de Spahis Réguliers dont le commandement est confié au lieutenant-colonel Marey. Les troupes indigènes ayant donné toute satisfaction dans les diverses opérations où elles ont pu être engagées, le maréchal Soult, Président du Conseil et ministre de la Guerre décide de leur donner une organisation définitive. Les Spahis deviennent un corps unique de 4 000 cavaliers divisé en 20 escadrons par une ordonnance royale du 7 décembre 1841. C’est le lieutenant-colonel Yussuf, élevé à ce grade pour cette circonstance qui en prend le commandement. Puis le corps dont le nombre d’escadrons est très élevé donne naissance à trois régiments de spahis : le 24 juillet 1845 : le 1er à Alger, le 2è à Oran, le 3è à Constantine.
Au mois d’Octobre1870, les spahis forment le corps des éclaireurs algériens qui figurent sur tous les champs de l’armée de la Loire, et qui ne fut licencié qu’après la répression de la terrible révolte algérienne de 1871.
Les uniformes:
Les régiments de spahis vêtus à l’orientale portent la tenue à veste et ceinture rouge gilet et sérouals bleus. Le burnous rouge et le burnous blanc complètent l’image du spahi restée inchangée jusqu’à la disparition du Corps. Après la conquête du Maroc des régiments recrutés sur place reprennent cette tenue en l’adaptant légèrement : les Spahis marocains portent en particulier le burnous bleu foncé.
LA MARINE
Les troupes de Marine
11000 hommes (division Vassoigne) sont embarqués pour menacer les côtes allemandes. Suite à la débâcle de l'armée du Rhin, elles forment par la suite des unités de marche qui vont s’illustrer à Sedan ou à Paris. La « division bleue » est composée de 4 régiments d’infanterie de marine de 3 bataillons de 6 compagnies. Les marins forment 13 bataillons.
L'infanterie de Marine
Officier de Marine
L'uniforme est identique à celui de l'infanterie de ligne sauf:
- Le grand manteau d'infanterie, modèle 1867, avec des ancres rouges sur le col, et des boutons avec ancres.
- L'ancre apparaît également sur le képi et la boucle de ceinturon.
- La cravate est noire.
- Le pantalon est identique à ceux portés par la Garde mobile et nationale au grand désespoir de la Marine.
- Les épaulettes sont jaunes.
Les marins
L'uniforme: Tunique caban, chemise blanche de la Marine et béret de marin identifiaient ces belles troupes même lorsqu'elles se trouvaient emmitouflées dans des capotes de l'infanterie ou les vestes en peau de mouton, et (en dehors du ceinturon) elles portaien l'équipement standard de l'infanterie.
"L'espion"
Le magazine "Tradition" numéro 141 de janvier 1999 et 142 de février 1999 sont consacrés à la Garde impériale en voici les planches.
LA GARDE IMPERIALE
L'INFANTERIE
Les voltigeurs et les grenadiers en tenue d'apparat et de campagne
Les grenadiers en tenue de campagne
Les voltigeurs en tenue de campagne
Tambour des Voltigeurs
Les chasseurs à pied et les zouaves
Le magazine "Tradition" numéro 46 de novembre 1990 est consacré aux zouaves de la ligne et de la Garde.
Clairon
LA CAVALERIE
Lancier et dragon de L'impératrice
Chasseurs à cheval et guides
Les carabiniers et les cuirassiers
L'ARTILLERIE
Le magazine "Tradition" numéro 79 de novembre 1992 est consacré à l'artillerie de la Garde.
L'artillerie à pied et à cheval
Train d'artillerie, train des équipages et génie
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